jeudi 24 mars 2016

Un cas de « vache folle » confirmé en France

Une exploitation en France (photo d'illustration).













Le ministère de l’agriculture a annoncé, jeudi 24 mars, que le cas potentiel de « vache folle » dans les Ardennes avait été confirmé. Le prélèvement sur l’animal décédé avait été envoyé au laboratoire européen de référence (LRUE) en Grande-Bretagne, pour l’encéphalite spongiforme bovine (ESB). Sans attendre le délai, fixé entre 8 et 10 jours, il a donné son verdict.

La suspicion avait été établie le 17 mars par le laboratoire national de référence de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) suite à des prélèvements réalisés sur l’animal à l’équarissage. La vache de race Salers, âgée de 5 ans, était morte prématurément dans l’élevage. Elle devait donc subir obligatoirement un test comme tous les bovins âgés de plus de 4 ans envoyés à l’équarissage et tous les bovins de plus de 12 ans, selon les règles en vigueur depuis octobre 2014.
C’est le premier cas d’ESB de ce type détecté en France depuis 2011. L’Hexagone avait retrouvé en mai 2015 son statut de pays « à risque négligeable » pour l’ESB octroyé par l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE). Une décision qui avait permis la réouverture des portes de certains marchés pour l’exportation de bovins français, comme Singapour, le Vietnam, l’Afrique du Sud, le Canada ou l’Arabie Saoudite.
Un cas d’ESB avait été détecté en 2015 en Irlande. Il était resté isolé. Apparue dans les années 1980 au Royaume-Uni, la maladie s’était étendue à de nombreux pays en Europe et dans le monde suite à l’utilisation de farines animales contaminées dans l’alimentation donnée aux bovins. Suspectée d’être à l’origine d’une variante de la maladie de Creutzfeld Jacob chez l’homme, elle avait suscité l’inquiétude des populations et une crise de la filière bovine. Elle avait conduit à l’interdiction des farines animales.

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