mercredi 18 novembre 2015

France le 18/11/2015



    L'assaut de la police contre un appartement de Saint-Denis est terminé et les opérations de sécurisation se poursuivent. Deux personnes sont mortes, dont une femme qui s'est fait exploser et sept personnes ont été interpellées. 




    L'assaut policier donné mercredi 18 novembre au matin dans un appartement à Saint-Denis, au nord de Paris, dans le cadre de l'enquête sur les attentats de vendredi, est terminé

    • Deux personnes sont mortes, dont une femme kamikaze qui s'est fait exploser. Sept suspects ont été interpellés dont trois qui étaient retranchés dans l'appartement.
    • Dix chasseurs de l'armée de l'air française ont mené, mardi soir, de nouvelles frappes sur Raqqa, bastion de l'organisation de l'État islamique en Syrie.
       
    • La police française a lancé un appel à témoins accompagné d'une photo pour identifier un kamikaze du Stade de France.
       
    • Les enquêteurs français sont sur la piste d'un deuxième fugitif qui était lui aussi à bord de la Seat noire qui a attaqué les terrasses de bars et restaurants. Selon eux, il y avait "avec certitude" trois personnes à bord de cette voiture.

    mardi 13 octobre 2015

    Derbi tunisia

    La 5e journée de Ligue 1 qui se jouera sur deux parties, sera marquée, sans doute, par le 121e derby de la capitale qui opposera, mercredi 14 octobre 2015, le Club Africain à l’Espérance Sportive de Tunis au Stade Olympique de Radès à 17h00. Il sera officié par l’arbitre Med Said Kordi.
    Voici les formations probables des deux équipes:
    CA: Ben Mustapha Mikari, Iffa, Ghandri (Bouslimi) Oueslati, Khalil, Ouedrfi, Yahia, Menyaoui, Khlifa, Touzghar
    EST: Ben Chrifia, Nefzi, Machani, Dhaoudi, Mbarki, Ragued, Koulibaly, Bguir, Rejaibi, Ben Youssef, Khenissi

    vendredi 2 octobre 2015

    L'Arabie saoudite sous le feu des critiques après la mort de plus de 700 pèlerins




    Mina (Arabie saoudite) (AFP) - L'Arabie saoudite était vivement critiquée vendredi pour son organisation jugée défaillante du pèlerinage de La Mecque au lendemain d'une bousculade ayant fait plus de 700 morts parmi les fidèles musulmans.
    A Mina, près du premier lieu saint de l'islam, la foule était moins compacte vendredi pour le rituel de la lapidation de Satan que la veille lorsque 717 personnes sont décédées et 863 ont été blessées dans le drame le plus meurtrier à endeuiller le pèlerinage (hajj) depuis 25 ans.
    Les autorités saoudiennes ont promis une enquête "rapide et transparente" et le roi Salmane a aussitôt ordonné "un réexamen" de l'organisation du hajj, vivement critiquée par des pèlerins qui, sous le choc, disaient avoir peur de poursuivre le pèlerinage.
    L'Egyptien Mohammed Hassan, 39 ans, affirmait craindre une nouvelle bousculade, critiquant la mauvaise gestion des déplacements des deux millions de pèlerins rassemblés à Mina, à quelques kilomètres de La Mecque.
    "L'Arabie saoudite dépense beaucoup d'argent pour le hajj mais l'organisation est défaillante", déclarait Ahmed, un autre pèlerin égyptien, qui estimait aussi que le flux des fidèles à Mina, une cité de tentes blanches, devrait être mieux géré.
    Des images vidéo diffusées jeudi ont montré de nombreux corps inertes jonchant le sol ainsi que des affaires personnelles éparpillées.
    "Les gens trébuchaient, tombaient, tentaient de se relever (...) et mouraient devant nos yeux", a rapporté Zaid Bayat, un homme d'affaires sud-africain, cité par l'agence de presse panafricaine ANA.
    - 'Je m'en remets à Dieu' -
    "Il n'y avait pas de marge de manoeuvre" sur le lieu de la bousculade, jugeait Aminu Abubakar, un reporter de l'AFP faisant le pèlerinage et qui a survécu au drame pour avoir été en tête de la procession.
    Selon lui, la foule était moins nombreuse et mieux contrôlée vendredi. "C'est mieux organisé et il y a plus de contrôles" sur le site de la lapidation, un pont à cinq niveaux où ont été déployés des dizaines de policiers, a-t-il expliqué.
    Soucieux d'accomplir leur hajj malgré tout, des fidèles s'adonnaient au rituel qui consiste à jeter des cailloux en direction de trois stèles, symbolisant Satan selon la tradition musulmane.
    "Il n'y a pas de problèmes sur le site des stèles. Un bon système a été mis en place pour faciliter le mouvement" des pèlerins, disait Ahmed Awadh, un Egyptien. Un Syrien, Abdel Aziz, était plus fataliste: "Je m'en remets à Dieu. Je n'ai pas peur".
    Le hajj a été particulièrement meurtrier cette année: l'effondrement d'une grue le 11 septembre sur la Grande mosquée à La Mecque avait déjà fait 109 morts et quelque 400 blessés.
    L'Iran, qui a déploré la mort de 131 de ses pèlerins dans la bousculade, a dénoncé des failles dans le système de sécurité mis en place par l'Arabie saoudite, son rival régional.
    Depuis New York où il doit participer à l'Assemblée générale de l'ONU, le président iranien Hassan Rohani a ainsi demandé au "gouvernementsaoudien d'accepter ses responsabilités" dans cette catastrophe.
    - 'Malveillant et incompétent' -
    Après la prière du vendredi à Téhéran, des fidèles ont manifesté pour dénoncer un "régime malveillant et incompétent", selon un communiqué d'un Conseil qui organise les manifestations officielles. "L'Arabie saoudite est incapable d'organiser le pèlerinage", a déclaré l'imam qui menait la prière, l'ayatollah Mohammad Emami Kashani.
    En Turquie, un dirigeant du parti islamo-conservateur, au pouvoir àAnkara, a dénoncé "les négligences" des Saoudiens et proposé que son pays organise le hajj car "les lieux saints de l'Islam appartiennent à tous les musulmans".
    Mais le président turc Recep Tayyip Erdogan a pris la défense de Ryad en se dissociant des "déclarations hostiles à l'Arabie saoudite".
    En recevant vendredi les chefs des délégations officielles des pays islamiques au hajj, le souverain saoudien Salmane a, lors d'une allocution télévisée, passé sous silence la bousculade de Mina tout en soulignant son souci d'assurer "la sécurité des pèlerins".
    Alors que Ryad n'a pas encore fourni un décompte par nationalité des victimes de la bousculade, certains gouvernements ont fait état du nombre des pèlerins décédés comme l'Inde (14), l'Egypte (14), le Pakistan (7) ou leCameroun qui en a recensé "une vingtaine".
    Le hajj est l'un des cinq piliers de l'islam que tout fidèle est censé accomplir au moins une fois dans sa vie s'il en a les moyens. Au total, 1.952.817 fidèles, dont 1,4 million venus de l'étranger, participent au pèlerinage de cette année, dont les rites s'achèvent samedi.